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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 17:38

 

vignes-printemps.jpg

 

Dans les vignes, en ce début de printemps...

 

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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 17:31

 

bttles-blanc.jpg

 

 

Le territoire viticole de Correns est classé en Côtes-de-Provence. C’est la commune la plus septentrionale pour cette appellation. C’est aussi la commune qui, proportionnellement, produit le plus de vin blanc.

Cette spécificité est liée à plusieurs facteurs historique, géologique et climatologique.

-          - Historique, par la présence des moines de Montmajour depuis le Xe siècle (il fallait bien du vin pour la messe !)

-          - Géologique, par un sol calcaire, profond, bien drainé, avec une matrice argilo-sableuse ; ce qui plait fortement à la vigne, et plus particulièrement aux cépages Ugni blanc et Rolle

-        -  Climatologique, par des hivers froids, des étés chauds et secs, avec le Bessillon au nord (813 m) qui fait une barrière naturelle.

 

De tout temps, les viticulteurs de Correns ont produit plus de vins blancs que les autres communes. Dans les années 70, ce nectar représentait de 50 à 60% de la production. Malgré la prégnance actuelle du rosé, en 2010, il représente encore 14% de la vinification (le domaine de la Grande Pallière en produit même 30%), contre une moyenne de 3% pour l’ensemble des appellations locales.

 

D’ailleurs, un dossier est à l’étude afin que le territoire de Correns obtienne une appellation distincte,  témoignage de cette spécificité.


 

 

 

 

 

 

 

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 09:13

 

Bourgeon prometteur... pour futur Côtes de Provence ???

 

bourgeon.jpg

 

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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 17:37

Véritables bâtiments patrimoniaux de nos villages, elles sont l’emblème de leur histoire économique.

 

Coope-St-Max.jpg

 

St Maximin la Sainte Baume, 1912

 

La première a été créée dans l’Hérault en 1901, suite à une crise  et d’importantes manifestations, liées à une surproduction, la concurrence étrangère, le profit des négociants.

Pour essayer d’y faire face, sur des principes de solidarité, de démocratie, d’égalité, les paysans se réunissent afin d’avoir plus de moyens, de pouvoir investir ensemble pour vinifier et vendre leur production.

Le fonctionnement est le même qu’en association. C’est une réunion de personnes volontaires, dirigées par un Conseil d’Administration, des bénéfices réinvestis dans l’outil de production et chaque sociétaire possède des parts financières.

 

Dans le Var, les premières coopératives sont oléicoles, en 1905, à Camps-la-Source et à Cotignac.

La première coopérative vinicole voit le jour en 1906 également à Camps-la-Source. Dans le département elles ont été jusqu’à 106 en 1962, pour 153 communes… En 2012, elles ne sont plus que 43 et regroupent 4 000 coopérateurs.

 

cave-Carces.jpg

 

  L'intérieur de la coopérative de Carcès

  

  

Certaines communes ont eu 2 caves, non pas liées à la couleur du vin, blanc ou rouge, mais à l’époque, elles étaient l’emblème des couleurs politiques, les rivalités gauche/droite étant fortes (comme à Correns : « l’Amicale », 1935, et « la Fraternelle », 1924).

 

Leurs noms sont variés :

-   Soit d’origine géographique : la Fréjusienne (1921), La Lorguaise (1922), la Brignolaise (1929), la Monfortaise (1908)…

-    Ou idéologique : la Laborieuse (Bras, 1923 ; Carnoules, 1912), l’Indispensable (Néoules, 1908), l’Adorée (Vins, 1921), l’Emancipatrice (Besse sur Issole, 1910)…

 

 

Depuis une quinzaine d’années, leur nombre diminue. Soit elles se maintiennent, soit elles fusionnent entre voisines, soit elles disparaissent, les bâtiments sont alors détruits ou reconvertis (comme par exemple le Musée des Gueules Rouges à Tourves).

Elles produisent 60 % des vins du département, dont 85% en rosé, sous 3 appellations : Côtes de Provence, Coteaux Varois et vin de pays.

 

 

grappe-bouteilles.jpg

 

 De la production à la vente...

 

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 18:24

 

A l'heure du modernisme, petit retour en arrière...

 

Jusque dans les années 70, les tomberaux de raisin se faisaient peser sur le pont à bascule.

 

vendanges-1962-2.jpg

 

1962, un des derniers chevaux.

 

Pour Correns, à partir de 1974, ce système de pesage a cessé, remplacé par des moyens plus modernes.

 

En 2010, la guerite subsite toujours ainsi que sa balance, envahies par la poussière, les toiles d'araignées.

 

bascule-cave.jpg

 

 

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22 juin 2010 2 22 /06 /juin /2010 18:46

 

La Commission Européenne a retiré ce mercredi un projet visant à introduire de nouvelles règles pour la fabrication de vin biologique.

Les vins sont aujourd'hui commercialisés avec la mention "raisin issu de l'agriculture biologique". 

Le "bio" ne s'étend pas au processus de fabrication. Ils sont vinifiés de la même manière que les vins traditionnels.

 

Le projet de la Commission européenne était donc de créer un nouveau label: le "vin biologique".

Ce vin bio aurait dû avoir moins de teneur en sulfites que les vins traditionnels, moins d'additifs autorisés. De plus, le recours à certaines pratiques oenologiques comme la chauffe aurait été restreintes et certaines, comme la concentration par refroidissement ou la déalcoolisation notamment, auraient même été interdites.

 

"Mais il n'a pas été possible de trouver un compromis acceptable sur les standards de production biologiques", a déploré mercredi dernier la Commission européenne dans un communiqué.

Pour le commissaire en charge de l'Agriculture, Dacian Ciolos : "Les conditions pour l'instauration de ces nouvelles règles ne sont pas réunies dans une majorité d'Etats membres. Je ne suis pas prêt à accepter un compromis sur les standards biologiques qui enverrait un mauvais signal aux consommateurs sur l'importance que la Commission attache à la politique de qualité".

L'Allemagne et l'Autriche se sont ainsi notamment opposés à la réglementation proposée par la Commission Européenne. La France a quant à elle proposé un niveau intermédiaire de teneur en sulfites, mais la Commission a jugé la différence pas assez notable.

 

Il reste donc du chemin à parcourir pour avoir une bouteille de vin entièrement "bio" sur nos tables...

 

 

 

 

 

 

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 18:29

 

A l'ombre d'un cabanon la charette est là..., oubliée..., après ses années de bons et loyaux services...

 

 

charette.jpg

 

 

Combien de kilos de raisin, de paille a-t-elle chariée dans sa vie, tractée par un cheval, puis un tracteur ??

 

 

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 21:18

L'ampélographie, Qu'es acò ?

Je viens de l'apprendre, c'est l'appellation très sérieuse de la description des cépages de la vigne !! Sous ce nom, se cache la classification de toutes ces variétés viticoles.

Etymologiquement, ampélographie vient de « ampelos » = vigne en grec.



 

vignes.jpg


Tibouren, mourvèdre, ugni blanc, aramon, carignan, cinsault, grenache, rolle, cabernet, syrah..., tous  ces cépages cultivés en Provence, aux noms qui chantent, me rappellent le travail de mon père à la cave, ses discussions avec les viticulteurs.

 

Un site très bien fait qui décrit avec détail tous ces cépages (et les autres !) ici.

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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 11:30

Une dépêche de l' AFP d'aujourd'hui: les Anglais vont se mettre à fabriquer du vin chez eux... Merci le réchauffement climatique !
Curieuse de savoir ce qu'une telle production donnera et aura comme conséquences sur notre propre production...


LONDRES (AFP) -
"Les viticulteurs anglais sont un rien embarrassés pour l'admettre mais ils bénéficient du réchauffement qui consterne la planète à l'occasion du sommet de Copenhague: les vendanges ont été miraculeuses en 2009, notamment pour les vins effervescents dits "sparklings".

"Nous profitons d'une catastrophe mondiale. Cela paraît horrible, déplacé, mais c'est ainsi", reconnaît Christopher Foss, chef du service des études viticoles au Plumpton College, dans le Sussex.

"Le sud de l'Angleterre jouira sous dix ans du climat actuel dans la vallée de la Loire, et dans vingt ans de celui du Bordelais", explique-t-il à l'AFP.

D'ores et déjà, les producteurs anglais qui replantent des milliers d'hectares de vigne en redécouvrant des traditions vinicoles oubliées depuis les Romains et les Normands, se frottent les mains. Les divers crus 2009 s'annoncent d'excellente qualité, avec une production record qui dépassera les trois millions de bouteilles, en augmentation de 50% par rapport à la moyenne des cinq dernières années.

Les vignerons dispersés dans une vingtaine de comtés majoritairement au sud du pays fondent de grands espoirs dans les blancs "tranquilles" ou à bulles, façon Champagne. L'appellation est strictement protégée. Cependant les Anglais insistent sur la proximité entre le "jardin de l'Angleterre" et le terroir champenois, distants de quelque 350 km mais géologiquement proches, avec un sol argilo-calcaire comparable.

Au demeurant, des scientifiques de Cambridge viennent d'établir fort à propos que la Manche qui sépare les deux régions était un aimable lac, il y a à peine 9.000 ans.

Pour autant, de récentes prévisions de Greenpeace ont suscité des réactions diamétralement opposées de part et d'autre du bras de mer, semant la consternation dans les régions viticoles de Bourgogne et des Côtes du Rhône, et un évident contentement dans les vignobles du Sussex, du Kent, du Dorset ou encore du Gloucestershire, qui revendique "un beaujolais nouveau en plus viril".

Dans un rapport diffusé début septembre, l'association écologique a prédit que d'ici la fin du XXIe siècle, "la latitude optimale pour la culture de la vigne se déplacera de 1.000 km en direction de l'hémisphère nord", si rien n'est fait pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Déjà, le pinot noir peine à s'adapter en France, et certains vins ont perdu de leur typicité. Ils sont trop sucrés, avec des teneurs en alcool plus marquées.

La satisfaction anglaise pourrait s'avérer de courte durée. Car si 2 degrés supplémentaires représentent une bénédiction pour la qualité des raisins, il en irait tout autrement si se réalisait le pronostic d'une hausse de 6 à 8 degrés d'ici la fin du siècle.

Richard Selley, géologue doublement spécialisé dans le pétrole et la vigne, et professeur émérite à l'Imperial College de Londres, indique qu'au train où vont les choses, certaines régions méridionales anglaises pourraient s'avérer impropres à la vigne, car trop chaudes, d'ici 75 ans.

Dans l'immédiat, les vins anglais commencent à rafler des médailles aux concours internationaux, particulièrement les assemblages pétillants de pinot noir, pinot meunier et chardonnay, relève Christopher Foss.

"Ils ont le merveilleux parfum des haies, des pommes anglaises et d'un bel après-midi d'automne" s'extasie le critique Tim Atkin.

Les "sparklings", "bubblies" et autres "English Fizz" suscitent l'engouement grandissant de consommateurs épris de produits locaux en dépit de leur perfectibilité et de leur prix.

Mais la production nationale, entièrement bue sur place, ne saurait suffire à étancher la soif des Britanniques. Ils restent les premiers importateurs mondiaux de champagne, avec 30 millions de bouteille par an, et 0,3% seulement du vin qu'ils consomment est d'origine anglaise."

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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 20:54

La Commission Européenne vient d'annoncer qu'elle renonçait à la mise en place de sa directive autorisant le vin rosé de coupage. Ce vin hybride est un mélange de 95% de vin blanc auquel on ajoute 5% de vin rouge. Ce breuvage n'a ni la saveur, ni les senteurs du rosé traditionnel.

"Il est important que nous écoutions nos producteurs quand ils sont inquiets des changements de régulation. Il est devenu clair ces dernières semaines qu'une majorité au sein du secteur viticole estimait que le coupage pouvait endommager l'image du rosé traditionnel", dit dans un communiqué la commissaire à l'Agriculture, Mariann Fischer Boel.






C'est une victoire de l'Europe des terroirs, avec leurs savoir-faire, leur typicité.
Heureusement qu'il y a eu toute cette mobilisation..., mais il faut rester vigilant: ce projet de directive pourrait bien réapparaître un de ces jours...
La filière économique viti-vinicole peut être soulagée.

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